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Choix de l’espèce

Posséder un perroquet familier est le rêve de beaucoup d’amoureux des oiseaux. Mais avant d’acquérir un tel oiseau, il faut bien se renseigner sur ses besoins spécifiques. Même si on peut craquer devant un superbe perroquet, l’achat ne doit jamais être impulsif, mais toujours mûrement réfléchi. L’espérance de vie des perroquets est en effet très importante : une cinquantaine d’années pour les grosses espèces. Le choix est donc primordial.  Outre le prix d’achat qui peut freiner l’acquisition des gros perroquets comme le gris du Gabon, l’amazone ou le cacatoès, le bruit qu’ils peuvent faire est à prendre en considération. Les cris sont tout à fait naturels et expriment la bonne santé, mais les voisins n’apprécient pas toujours… Les cacatoès demandent beaucoup d’affection et de présence, sinon ils peuvent aller jusqu’à se piquer et se mutiler.

D’autres espèces moins coûteuses peuvent aussi faire d’adorables compagnons : la perruche ondulée, les inséparables et la perruche calopsitte principalement. De taille plus modeste que les vrais perroquets, ils sont capables de prononcer plusieurs mots et de siffler très correctement. Ils conviennent mieux à une famille avec des enfants.

Le choix dépend aussi de la place que l’on peut leur accorder (cage intérieure ou volière extérieure). Attention aussi à la législation qui interdit l’achat d’espèces protégées.

 

L’achat

Il faut bien observer l’oiseau qu’on envisage d’acheter, et veiller à ce qu’il soit sain : il doit être vif et alerte, l’œil doit être brillant et bien ouvert, le plumage bien ordonné, pas ébouriffé. Il faut rejeter tout oiseau en boule, triste, abattu ou essoufflé. On doit observer l’oiseau avec patience, sans trop s’approcher. Si l’on est trop près, un oiseau peut rectifier sa position et paraître ainsi correct. Si possible on regardera la couleur des fientes : elles doivent être foncées et tachées de blanc. Des fientes liquides, verdâtres ou sanguinolentes sont le signe d’un oiseau malade.

Une fois qu’on s’est fait une première idée en observant de loin, il faut prendre l’oiseau dans les mains. On vérifie alors qu’il n’est ni maigre (bréchet saillant) ni trop gras. Les ailes doivent être en bon état. La région cloacale ne doit pas être irritée ou enflammée, et doit être propre. En soufflant sur les plumes du ventre, la peau doit paraître rosée, mais jamais bleuâtre ou violacée. Les pattes doivent être propres et nettes, non enflées.

Une fois l’oiseau acheté, il est prudent de l’isoler des autres oiseaux (si on en a d’autres), et de lui faire suivre une quarantaine avant de le mettre avec les autres, car il peut encore cacher des germes de maladies longs à déceler. S’il était au chaud, il est impératif de le maintenir dans les mêmes conditions. Il ne pourra aller en volière extérieure qu’après un hiver passé à l’intérieur, à moins de l’acquérir à la fin du printemps ou au début de l’été.

 

Le logement

Intérieur ou extérieur ?

En général les Psittacidés nés en captivité sont des oiseaux robustes et habitués à nos climats. Ils peuvent vivre à l’extérieur, sans ajout de chauffage pendant l’hiver. Leur plumage se fait en fonction des saisons et ils sont capables de supporter sans problème un temps froid et sec. Un simple abri leur suffit.

Pour un oiseau d’importation, le logement dépendra de la saison de l’achat. Un perroquet acheté en hiver, logé dans une salle chauffée, devra bien sûr être logé à l’intérieur dans un abri chauffé jusqu’au printemps où il pourra alors être mis à l’extérieur ; il aura le temps nécessaire pour s’acclimater et pourra ensuite passer toute l’année dehors.

 

La cage

Il existe dans le commerce de nombreux modèles de cages. Le choix se portera toujours sur le plus grand volume, en privilégiant la longueur et non la hauteur, comme la plupart des cages disponibles sur le marché. La cage est indispensable car c’est le domaine privé de l’oiseau, son « chez lui ». Elle doit être fonctionnelle et facile à nettoyer.

Les perchoirs ne doivent pas être trop nombreux pour ne pas encombrer l’espace vital du ou des pensionnaires (deux suffisent). L’idéal et un perchoir en bois naturel, c’est-à-dire une branche « vivante » d’un arbre, comme le saule, le noisetier ou un arbre fruitier. Ces perchoirs garantissent un diamètre différent et non uniforme. Ils sont très bien pour les articulations des pattes et ils pourront aussi être grignotés, favorisant ainsi l’usure du bec des oiseaux et les occupant de longs moments.

La balançoire est peu utilisée et encombre l’espace vital. Seule la perruche ondulée y trouve du bonheur.

Les mangeoires et l’abreuvoir doivent être faciles d’accès et suffisamment large pour une bonne préhension.

Le fond de la cage est en général amovible et donc facile à nettoyer.

Pour les gros perroquets, la cage doit être spacieuse et très robuste.

Pour que les oiseaux se sentent en sécurité, la cage doit être installée le long d’un mur, et de préférence dans un coin, sans accès derrière elle. Elle doit être à l’abri du plein soleil et des courants d’air. Il faut faire attention aussi aux lampadaires de la rue allumés toute la nuit, et qui pourraient empêcher les oiseaux de dormir correctement. Le niveau de la cage doit être au niveau des yeux.

Le perchoir sur pied a la forme d’un « T » et repose sur un plateau. Il permet au perroquet d’être hors de sa cage sans pour autant mobiliser l’épaule ou le bras de son propriétaire. L’oiseau a ainsi son indépendance, et il peut librement aller de sa cage à son perchoir et inversement. Par contre, il est déconseillé de le laisser librement hors de sa cage si personne n’est là pour le surveiller. Il pourrait faire des dégâts au mobilier.

Certains perchoirs sur pied sont munis d’une chaînette pour attacher la patte de l’oiseau. Il est fortement déconseillé de l’utiliser, car elle peut provoquer de sérieuses blessures au cas où l’oiseau déciderait brusquement de s’envoler (risque de fracture, ou que l’oiseau reste pendu par la patte). Il existe aussi des perchoirs qui se fixent au-dessus de la cage de l’oiseau, et qui lui permettent de se percher « à l’air libre ».

 

La volière extérieure

Un bon logement est un endroit où les oiseaux se sentent bien, ne sont pas agressés, trouvent des sites de nidification à leur convenance, et dans lequel ils peuvent subvenir à leurs besoins naturels : nourriture, mais aussi bains de soleil, bains de pluie ou douches. Les Psittacidés ont besoin de place. Pour la plupart d’entre eux, la cage ne convient absolument pas. Pour leur bien-être et pour notre agrément, une volière extérieure est l’idéal.

Les dimensions de la volière varient bien sûr avec les espèces. Plus l’oiseau est grand, plus la volière doit être longue pour permettre de grandes envolées. Une longueur de 2 mètres peut suffire pour les petites espèces comme les inséparables, mais il faudra accorder le double pour les grandes espèces. Une largeur d’un mètre est le plus souvent suffisante si un seul couple occupe la volière. Dans le cas de colonies (perruches ondulées, inséparables, calopsittes), une largeur de 2 mètres sera la bienvenue, ainsi que pour les oiseaux ayant une grande envergure, comme les aras.

Pour une meilleure observation, la volière sera à proximité de la maison, mais cela dépendra des espèces. Pour les plus criardes, telles que cacatoès ou amazones, il sera préférable de l’éloigner un peu. Mais les petits pensionnaires ne doivent pas déranger les voisins ! L’emplacement sera choisi dans un endroit abrité, au calme, pas trop près de la route et des lampadaires allumés toute la nuit, si possible avec quelques arbres qui peuvent donner de l’ombre et un coupe-vent. Il faut prévoir un chemin correct entre la maison et la volière, car les oiseaux ont besoin de soins journaliers, même par mauvais temps. Il faut aussi penser que suivant les dimensions de la volière et le modèle de construction, un permis de construire peut être exigé.

Avant de choisir définitivement l’emplacement, on peut aussi étudier la possibilité d’un agrandissement de la volière ou l’ajout de plusieurs nouvelles volières. La passion des psittacidés se limite en effet rarement à une seule espèce ! De plus, les jeunes obtenus doivent le plus souvent être séparés tôt des parents.

Il est préférable de ne pas construire près d’un bassin, car il peut attirer certains insectes piqueurs qui pourraient perturber les perruches, principalement les jeunes.

La volière type se compose de 2 parties : une volière extérieure et non abritée, et un abri sec.

La volière extérieure ne doit pas être trop encombrée de perchoirs ; un seul à chaque extrémité suffit. Une baignoire ou un petit bassin peu profonds sont les bienvenus car les baignades sont très appréciées. Pour la majorité des espèces les plantations sont à exclure, car elles ne résisteraient pas longtemps à leurs becs destructeurs...

 

Les récipients

Il existe dans le commerce de nombreux types de récipients. On choisira de préférence des récipients en acier inoxydable plutôt que des récipients en plastique qui seraient vite rongés. Certains oiseaux adorent jouer et jeter leur récipient de nourriture par terre. Pour l’éviter on peut fixer le récipient ou choisir un matériau plus lourd, comme le verre, surtout pour la boisson. Pour les grandes cages ou les volières, il existe des systèmes de plateaux pivotants sur lesquels sont fixées des mangeoires en inox, et qui permettent de nourrir les oiseaux sans avoir à ouvrir la cage ou la volière.

 

Les jouets

Ils sont indispensables à l’équilibre des oiseaux, et les occupent un long moment. Il faut les choisir en fonction de l’espèce de l’oiseau et de la solidité de l’objet. Il faut veiller à ce que le jouet se nettoie facilement, à ce qu’il n’y ait aucun risque d’étouffement ou de blessure par ingestion, et bien sûr aucun risque d’intoxication.

Exemples de jouets : des grosses cordes, des échelles, des cloches, des miroirs (incassables), des empilements de cubes reliés entre eux par une corde, des branches fraîches munies de leurs feuilles et de leurs bourgeons...